domingo, 31 de mayo de 2009

Hacia las alturas del nacimiento del magdalena



Un abrazo para el padre
uno de los seguidores mas fieles de este blog
y que viaja con nosotros de esta manera
en la película que era sobre él
y se deslizó poco a poco a lo que es ahora.
Que no se preocupe porque en este lugar en el que estoy parado
él dió una charlita a unos estudiantes
hace mucho tiempo
yo era pequeño pero me impactó tanto
que algo hizo en mí
y hoy estoy aquí pensando en él
y en la misma pose
en que nos tomamos la foto juntos...
Bueno,
algo más serio
pero es el sol
que cae duro...

Et puis voilá qu'on est parti
de San Agustin vers les hauteurs
en suivant le parcours du Magdalena
à cheval.
Un voyage incroyable
entourés pour une vegetation vièrge
qui laissait la place juste pour marcher
sur le chemin millenaire
construit certainement par des mains indiens
en plusieurs générations...
Un voyage à faire absolument, j'amenerais ici Lila et Manon
sans la pression sur le dos de faire un film...
Mon cheval était costaud, "el negro",
capable de me porter
avec l'immanquable pied...
Un peu lourd à prendre à chaque fois que je voulais filmer...



Voici donc qui a essayé de me depaser à plusieurs reprises
mais il pouvait rien faire
tellement la route était étroite,
malgré ces annés d'experience comme jockey...



No llegamos hasta el nacimiento del rio
ya habíamos estado en la laguna a principios del rodaje,
pero nos econtramos con el magdalena en su version más primitiva
lleno de musgo
verde, negro y hasta rojo
con sus orillas repletas de densos árboles
y ni pescador ni casa a su lado, algo exepcional...
Nuestro guía fue Parmenides
uno de los guardaparques de esta zona hermosa
y gracias a él pudimos hacernos un caminito entre la frondosa vegetación
para acercarnos al río.



Y este es el punto máximo de llegada,
una caida de uno de los afluentes del magdalena...
no sé cuantos metros tenga...

Vincent disait 50 metres de chute,
moi et Parmeniedes 30 metres
on a laissé à 40 métres,
mais en fait
il s'agisait juste d'une petite portion...
L'emotion de se trouver devant
pour être trempé en quelques secondes,
ce bruit,
ce vert partout...
Je pars fatigué mais plein d'énérgie...

Desde la caida de la Gaitana a San Agustín



Nous sommes dans le même endroit
dont un "conquistador",
le nom m'echappe,
a prit vengeance
de la "Gaitana",
une belle femme
lider d'un groupe indienne Pijao
qui avait refusée ses avances.
Pour la punir,
el conquistador
avait jetté son fils dans le ravin
devant les yeux de la gaitana...
Sa vengeance à elle a été aussi cruel
dit l'histoire dont on nous racontent,
el conquistador a perdu ses yeux
pour être tiré par des chevaux
jusqu'à sa mort
Le lieu continue à servir pour la même chose,
des corps sont jettés du même point...

Algunos metros abajo
el Magdalena no para de moverse
y mientras se le mira
uno se marea un poco
y da unos pasitos atrás
para no correr la misma suerte del hijo de la Gaitana
arrojado por el conquistador
ni por las otras personas
mas recientemente arrojadas
en el último capítulo del nuestro pronto olvido,
tiempos cortos
que pescadores y chamanes
me recuerdan cuando les pregunto por el sitio
y que aún no han sido escrito como se debería...

Así fuimos llegando a San Agustín,
para descubrir la nueva estatuaria
postmoderna
y muy al gusto nadinospinesco




Voici donc la nouvelle statue trouvé par Vincent
lors d'un deplacement inocent
dans le parc de San Agustin
un des lieux que j'aime le plus de mon pays...

En Piedrapintada

Hacía más de una semana que no podíamos escribir algo...
Y ahora hay tanto que contar y tan poco tiempo.
Esta semana que pasó comenzamos nuestro trayecto con "Piedrapintada"
un legado de los indígenas ubicado entre la carretera hacia Neiva y el Magdalena
en la que muchas tribus dejaron sus dibujos,
parece que era un sitio de intercambio,
pero con tantos "parece"...
Lo único que nos queda hoy en día es esto:




J'etais devant cette pierre
un peu deçu,
il m'était très compliqué de la filmer
sans montrer toute la structure de protection
plutôt môche et qui cassait sa force.
En tant que lieu d'échange millenaire entre plusieurs tribus indiennes
je m'attendais à la voir au millieu d'une végetation dense
juste à côté du fleuve.
Mais elle était comme oublié sous un toit rouge de zinc
et une barrière delabrée.
Alors j'ai commencé à filmer ses detailles
et peu à peu
ils sont prit un sens nouveau et fort
que je n'avais pas vu d'emblé.
Comme devant le tableau "les mangeurs de pommes de terre"
qui oblige à l'oeil à s'habituer au sombre de la chambre
pour découvrir tous les detailles,
ici il fallait s'habituer au tracé
et isoler les figures
pour découvrir, à l'aide de la lumière,
un sens qui reliait les figures.
C'était très special pour moi,
comme un cadeau du temps.
À nouveau la même chose:
on arrive avec une idée,
on est deçu, ce n'est pas ce qu'on croyait,
mais on reste quand même
et on decouvre quelque chose d'autre
d'aussi fort et, en plus, inantendu...
Je vous laisse maintenant faire du même devant
cette forme:




Despues de mucho filmar la piedra
los ojos de la figura me parecieron evidentes,
de pronto una nueva expresion para esta figura
que le daba un sentido distinto a lo que estaba al lado...
Así me puse a ver la piedra de nuevo
y las figuras comenzaron a hablarme,
me acordé de lo que me había enseñado Milo en la laguna de la Magdalena
mientras mambeábamos,
lo primero que uno tiene de la naturaleza es la imagen
despues, con algo de suerte y concentración, el color
y solo al final, si se está bien dispuesto, el sonido,
solo alli las cosas nos hablan
y presentan su sentido...
Me toco pasar un tiempo para poder sentir que algo habia desentrañado de "piedrapintada"
aún despues de tantos miles de años de haber sido hecha...
Era el primer día de la semana....
Lo que siguió estuvo a la altura...

domingo, 24 de mayo de 2009



Le mohán avec son micro !

Hola,
Estuvimos en Honda esta semana
y nos fue muy bien.
Despues de la pausa de casi un mes
teníamos muchas energias para recomenzar.
Filmamos a Nora
una joven de 17 años
que vive al lado del río
con su mamá,
su hijo
y sus vecinos.
Nos recibieron con mucho entusiasmo y calor
y pudimos ocupar un pequeño espacio en su casa
para filmarlas en medio de su cotidiano:
fuimos a pescar, a nadar, a leer el tábaco y a discutir sobre el Mohán...
Me encontré de nuevo con lo que más me gusta del documental,
descubrir la vida mientras se está filmando
y obtener algo que no se esperaba,
algo que sobrepasa con creces lo que se tenía en la cabeza
y que de alguna forma lo une a uno con la persona que está filmando...
Buen comienzo...

Et bien,
la retrouvaille avec le documentaire a été incroyable cette semaine,
nous avons partagé un peu de la vie de Nora
une jeune fille qui habite a côté du Magdalena
et qui fait de tout pour pouvoir survivre...
Elle nous a laissé l'accompagner dans un quotidien
qu'elle a construit pour nous faire plaisir en fonction de notre sujet:
nous sommes allé à la pêche, nous avons nagé, nous avons lu le futur dans le tabac,
comme le faisait le Mohán...
Dans l'ivresse du travail
nous avons oublié de faire des photos de Nora
ainsi que quelques plans pour le film,
Nora a du partir d'urgence et nous avons du laisser un peu de travail pour une autre fois...
C'était une belle rencontre avec ce qui me plait le plus du documentaire : sentir qu'on créé quelque chose au moment même où on filme, voir comment le réel devient autre chose de ce qu'on croyait en depassant nos attentes...
Bref, c'était une belle petite semaine
un peu courte...
On n'en a jamais assez.

Et la cerise sur le gateau
c'était notre visite à Carmen et Ruder,
les personnages de "En lo Escondido".
Carmen a vendu sa ferme
pour presque rien,
mais elle se sent mieux comme ça,
sa santé lui exige une certain calme
qu'elle obtient à San Juan
dans sa nouvelle maison
très colorée et accueillante.
Nous avons mangé chez sa fille
qui est venue au village
pour gérer un retaurant-Hôtel.
Ruder s'est preparé pour jouer au Tejo
en essayant de degonflé sa joue à cause d'un terrible abcès...
Carmen était comme d'habitude
pleine d'histoires et d'affections.



Ruder se divierte un poco con Carmen
que quería una foto de sus uñas
para que le quedara como recuerdo
porque ahora que ayuda a su hija en el restaurante
le toca cortárserlas.
Nos devolvimos de Honda por el camino de Mariquita,
pasando por Armero y subiendo por Cambao...
Una carretera llena de "derrumbos" o "volcanes" como les dicen en el campo.
Me acordé de una historia que nos contaron al principio del viaje,
un campesino que se ganaba la vida ayudando a la gente a pasar una carretera
en la que se había caido una gran cantidad de tierra y piedras.
Cuando vinieron los camiones para arreglar la carretera
él se había puesto muy bravo
y no quería que trabajaran,
porque ese era "su" derrumbo,
el que le daba para comer a diario...
Pero divago un poquito...
Despues de esa estadía en Honda y el encuentro con Carmen y Ruder
salimos hoy, domingo,
para San Agustín,
al sur de Colombia,
esta vez vamos a recorrer el río en su movimiento natural
y con suerte llegaremos a Barranquilla a finales de junio, principios de Julio...

martes, 19 de mayo de 2009

de vuelta...retour en fanfare !!

Bonjour à tous,

nous voilà repartis pour la dernière ligne droite le long des circonvolutions du Magdalena.
De vuelta a lo largo del Magdalena, empezamos por un día muy duro...aunque no parece.



Malgré les apparences ce premier jour n'était pas de tout repos...d'ailleurs nous continuons encore ce soir avec une séquence de pêche de nuit.

un saludo a todos, seguidores del primer día y nuevos...

abrazos...

(il parait qu'il y a des blagues que tout le monde ne comprend pas... n'hésitez pas à laisser des commentaires ou nous poser des questions...juste là en dessous !!)
(pueden dejarnos preguntas o comentarios justo ya abajo)