jueves, 4 de junio de 2009

En Acevedo

Vincent n'a pas encore osé sa description du Mohán,
à un mois de la fin du tournage
je commence à m'inquieter,
peut-être que j'aurais dû prendre le temps pour lui expliquer,
peut-être qu'il attend toujours de voir les chutes du Niagara
quelque part dans notre trajet...
Qui sait ?

Sinon nous avons atterri à Acevedo
un village qui vit du Café à quelques heures au nord-est de San Agustín
pour voir Rosa,
une paysanne Andaqui
qui a vecu beaucoup d'histoires
dont une rencontre avec El duende et le Mohán...
Notre accord il y a deux ans
avait été
de faire une bonne soupe de poulet
avec une poule que j'allais ramener...
Je lui ai dit: "la voici !
je veux te filmer en train de la déplumer,
elle m'a repondu je veux bien
mais toi aussi tu dois la déplumer...
Donc me voici en train de faire ça pour la première fois de ma vie...



Rosa me acuerda mucho de doña Carmen,
la misma manera de contar las historias,
el mismo humor
y uno se siente tan bien a su lado...
Creo que la mujer campesina tiene eso que el hombre esconde,
es generosa cuando entrega su confianza
y lo trata a uno como su igual,
no esconde una segunda intencion
ni intenta "tumbarlo" porque es un turista de plata
o un bogotano de otro mundo...
Es tan pero tan agradable sentirse iguales
en este pais en el que
la divina providencia
la camandula
y los meros machos
que controlan el pais como si fuesen fincas de hace dos siglos
nos dividen y aislan
con tanta facilidad...
Con doña Rosa pelar la gallina
como ella me enseña
es todo un placer
y aunque dudo
que sea capaz de repetir sus gestos
para hacer un sancocho tan bueno como el de ella
me agrado mucho que me explicara como hacerlo de A a Z...

Nous ne sommes resté que deux jours,
mais c'etait suffisant pour fêter
autour d'une bonne tarte
qu'on a partagé sans aucune symetrie,
tout pour nous
rien pour elle,
Rosa tient à nous gater en nous faisant manger tout ce qu'elle peut...
C'était une belle façon de passer l'après-midi...
la caméra est resté dans son sac...



Toto voulait un peu de ses fleurs
et Rosa est allée lui chercher
le plus grand bouquet que j'ai jamais vu...



Y a proposito de Toto
hoy lo dejamos en el terminal del Huila,
esperando la flota
con sus botas en la mochila
y todo el espacio
para ese ramillete tan grande como él...
Me lo imagino llegando a Bogotá y montándose en el Transmilenio repleto,
"permiso", "permiso"...



Et voici cette pierre que Rosa a nettoyée et soulignée pour nous,
une pierre à côté du fleuve
qui garde un message indien
dons nous avons quelques idées...

Qué piensan ustedes que significa ?

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