Voilà à mon tour le moment de faire mes adieux à ce blog !
j'ai pris quelques jours de vacances sur la côte ce qui explique mon retard sur Nicolás... L'arrivée vers les caraïbes m'a donné un drôle sentiment, l'ambiance était très différente et ne correspondait plus à la Colombie paysanne que je connaissais, que nous avons tant parcourue.
Mes quelques jours à Santa Marta étaient très agréables. J'ai été reçu comme un lointain cousin français dans la famille Curieux (nom provenant d'ailleurs de grands parents français). Isabelle et Yulitza ont été de charmantes guide pour me faire visiter la quinta San Pedro Alejandrino où est mort "el libertador" Simón Bolivar (je boucle ainsi mon cycle Bolivarien après Caracas et Bogotá), le centre ville et me faire goûter une des spécialités locales le Céviche (crevettes, oignons, citron, tomate...).
En Santa Marta fue acogido como un primo lejano, y fueron días muy agradable, Guíado por Isabelle y Yulitza, saliendo a la playa con Yierson y steven (perdon por la mala ortográfica de sus nombres!!)
Cartagena ensuite, ville coloniale impressionnante dont on peut encore ressentir les batailles de pirates et l'activité commerciale grouillante des transport d'or et d'esclaves... Un grand merci à Mathieu et Angélica pour leur accueil. Cartagena fut aussi la ville de rencontres insolites...
(certains reconnaitront sans doute des visages connus !)
Pour le bilan, je pense qu'il est un peu tôt pour moi. Il va me falloir un peu de temps pour digérer toute cette épopée. Tant d'images à revoir, de rencontres à se souvenir...
mais par contre je ne sais pas si c'est volontaire de la part de Nico mais il a oublié un élément important qui a accompagné nos soirées...
" nico, est-ce vraiment un oubli ou une omission un peu gênée ? "
Sinon, en rentrant à Bogotá hier, j'ai fait cette photo comme un clin d'oeil à ce long voyage, un dernier salut au Magdalena depuis les airs
Enfin, avant de terminer par les remerciements, un air de musique. La chanson qu'on a peut-être le plus entendu à part les super stars du vallenato. Le maitre de la ranchera, "El Vicente"
Ya viene la hora de la despedida y de los agradecimientos...
Para mi es un poco temprano para recordar todo este viaje tan largo, con tantas imágenes nuevas que tengo y todos esos nuevos encuentros tan ricos.
entonces, unos abrazos muy fuertes a todos, la Familia Curieux en Santa Marta; Mathieu, Angélica y matéo en Cartagena; Yorlady y Gabriel; los compañeros de Vive TV en Caracas, Jackson, Betty, amigos y familia; Toto que nos acompañó y los amigos de Nicolás y su familia en Bogotá...
tambien un Saludo a los 284 lectores de este blog con sus 600 visitas desde 29 paises,
Salutations aussi au 284 personnes qui ont suivi ce blog, près de 600 visites depuis 29 pays,
Thanks for the 284 readers of this blogs, near than 600 views from 29 contries.
pues, el atardecer de siempre para acabar:
Acabo muy feliz de todo este viaje, lo unico quizás es que me esperaba regresar manejando el idioma mucho mejor...
pues me toca conseguir mi diccionario...y seguir viajando
à la prochaine, à bientôt...
hasta la próxima, hasta pronto...
martes, 7 de julio de 2009
jueves, 2 de julio de 2009
Los secretos del rodaje
Bueno,
creo que llegó por mi parte la hora de decirles adios,
quiero decir
de abandonar este blog
a la cantidad de notas ciberneticas que se quedan nadando en el magma...
El rodaje se ha acabado
y es hora de revelar sus grandes secretos...
Son esos objetos que me acompañaron durante toda la travesía y que me dieron fuerza y ánimos
y me permitieron recargarme cuando más lo necesitaba.
Quiero compartirlos con ustedes...
Avant de partir
je vous livre mes sécrets pour réaliser ce tournage de folie...
1. El número uno es esta muñequita de Lila
más bien como un titere que cabe en el dedo meñique
et que j'ai eu dans ma pôche tout le temps
comme un porte bonheur...
2. J'ai pensé longtemps au livre que j'allais lire pendant le tournage
sachant que je n'allais pas avoir trop de temps
ni de concentration.
J'ai choisi un livre de nouvelles
simples et forts,
celles de Hemingway.
Solo que no pensé que el traductor iba a ser tan malo pero tan malo
que iba a lograr hacer confuso a Hemingway por momentos.
Asi y todo acabe de leerlo el último día del rodaje
con un cuento fabuloso que se llama "padres e hijos"
y que lo pone a uno a pensar en la trasmisión
en el contacto entre mis padres y mi hija...
3. El tres son estos zapatos viejos y feos que todo el mundo mira
cuando entro a los hoteles
como si fuese apestado...
Qué querían ? Que me comprara unos de marca para mojarlos en el río ?
Creo que se volvieron mis zapatos preferidos
y murieron en Barranquilla
como los zapatos viejos de Cartagena.
Ce sont des chausures qui m'ont accompagné lors de mes deux années de répérages...
Je les aime beaucoup, mais c'est l'heure de leur dire au revoir.
4. Bueno,
esta camiseta no es un secreto,
les hago trampa
pero me la puse tantas veces
que allí quedó casi viva,
agonizante...
Pleine de tâches de toutes les couleurs,
de la banane que Roque avait arraché, de la boue, de la sueur,
comme un t-shirt de footballeur
qui n'allait plus jamais servir,
ce t-shirt a rendu son âme
après d'être employé de centaines de fois...
5. Puis le jeu,
les jeux,
ceux qui servent à se distraire,
à penser à autre chose
pour ne pas angoisser,
L'âge de la prehistoire
qu'on a joué toujours quand on était à trois
avec Toto.
El juego preferido de Toto
que me ayudó a sentirme prehistórico
para no pensar en las miles de angustias del rodaje...
Y el clásico que nos acompaño durante el rodaje de "en lo escondido"
y que trajimos para volver a jugar
con sus extensiones:
les colons de catane.
On ne se fatigue pas de ce jeu,
avec lui je suis arrivé à oublier
que ça faisait tois jours qu'on ne pouvait pas tourner parce qu'il pleuvait de cordes...
Creo que nos merecemos sus comentarios...
creo que llegó por mi parte la hora de decirles adios,
quiero decir
de abandonar este blog
a la cantidad de notas ciberneticas que se quedan nadando en el magma...
El rodaje se ha acabado
y es hora de revelar sus grandes secretos...
Son esos objetos que me acompañaron durante toda la travesía y que me dieron fuerza y ánimos
y me permitieron recargarme cuando más lo necesitaba.
Quiero compartirlos con ustedes...
Avant de partir
je vous livre mes sécrets pour réaliser ce tournage de folie...
1. El número uno es esta muñequita de Lila
más bien como un titere que cabe en el dedo meñique
et que j'ai eu dans ma pôche tout le temps
comme un porte bonheur...
2. J'ai pensé longtemps au livre que j'allais lire pendant le tournage
sachant que je n'allais pas avoir trop de temps
ni de concentration.
J'ai choisi un livre de nouvelles
simples et forts,
celles de Hemingway.
Solo que no pensé que el traductor iba a ser tan malo pero tan malo
que iba a lograr hacer confuso a Hemingway por momentos.
Asi y todo acabe de leerlo el último día del rodaje
con un cuento fabuloso que se llama "padres e hijos"
y que lo pone a uno a pensar en la trasmisión
en el contacto entre mis padres y mi hija...
3. El tres son estos zapatos viejos y feos que todo el mundo mira
cuando entro a los hoteles
como si fuese apestado...
Qué querían ? Que me comprara unos de marca para mojarlos en el río ?
Creo que se volvieron mis zapatos preferidos
y murieron en Barranquilla
como los zapatos viejos de Cartagena.
Ce sont des chausures qui m'ont accompagné lors de mes deux années de répérages...
Je les aime beaucoup, mais c'est l'heure de leur dire au revoir.
4. Bueno,
esta camiseta no es un secreto,
les hago trampa
pero me la puse tantas veces
que allí quedó casi viva,
agonizante...
Pleine de tâches de toutes les couleurs,
de la banane que Roque avait arraché, de la boue, de la sueur,
comme un t-shirt de footballeur
qui n'allait plus jamais servir,
ce t-shirt a rendu son âme
après d'être employé de centaines de fois...
5. Puis le jeu,
les jeux,
ceux qui servent à se distraire,
à penser à autre chose
pour ne pas angoisser,
L'âge de la prehistoire
qu'on a joué toujours quand on était à trois
avec Toto.
El juego preferido de Toto
que me ayudó a sentirme prehistórico
para no pensar en las miles de angustias del rodaje...
Y el clásico que nos acompaño durante el rodaje de "en lo escondido"
y que trajimos para volver a jugar
con sus extensiones:
les colons de catane.
On ne se fatigue pas de ce jeu,
avec lui je suis arrivé à oublier
que ça faisait tois jours qu'on ne pouvait pas tourner parce qu'il pleuvait de cordes...
6. Y el último secreto,
les debo la foto,
son las vitaminas de ginseng y jalea real
que Manon me dejó
y que me tomé religiosamente
todos los días,
hasta que se me acabaron
y me comenzó a costar trabajo despertarme...
Je vous dois les photos de vitamines que Manon m'a laissé
pour être énérgique
et tenir le tournage,
et tenir le tournage,
du ginseng et de la jélée royale,
un flacon tous les matin...
ACABAMOS EL RODAJE
ACABAMOS EL RODAJE
ACABAMOS EL RODAJE...
Creo que nos merecemos sus comentarios...
Il est temps maintenant
en attendant la note que Vincent va vous faire
de nous laisser vos commentaires...
En Barranquilla
Debajo de esas máscaras de carnaval
cada uno de nosotros
asume la identidad de la bestia...
Y yo como me dije burro,
para que Lila pudiese verme convertido en uno de sus animales preferidos
por aquello de la canción "el burrito sabanero va camino de belen...",
pues propuse a mis secuaces ir a ver la final del futbol colombiano en Barranquilla,
antes de filmar el último plano de la película
en bocas de ceniza.
Voici les tickets pour la grande finale de foot
qu'on a acheté dans le marché noir
Vincent, qui n'a pas pu jouer avec l'équipe,
a voulu quand même s'acheter l'uniforme
et nous voici en train de faire une longue file
que tout le monde sautait.
Ça nous a pris beaucoup de temps de rentrer dans le stade
et quand nous avons reussi
la police nous a mit
dans un autre endroit
parce qu'il n'y avait plus de place là oú on devait être...
C'etait au nord chez les hooligans,
sauf que nous, on ne le savait pas...
Mais avant de raconter la suite,
faut jouer au même jeu qu'avant:
on est oú ?
il faut chercher sur la photo
sans se laisser décourager
par les 60000 spectateurs.
Moi je rigole un peu pour vous aider...
L'équipe de la ville se fait battre 3-1
et ça explose
d'un côté les hooligans
de l'autre la police...
pfff
plus jamais j'irais dans un stade de foot...
L'important est qu'on est là pour raconter l'histoire...
Porque decía que fuimos al estadio
siguiendo una mala idea mia
e hicimos una larga fila que todo el mundo obviaba,
en cierta parte todo el mundo se colaba y la policia trataba de imperdirlo
golpeando con bolillo a todo lo que hacía más de uno,
es decir al bulto.
Nos demorarmos mucho en llegar,
porque creimos como locos que las filas eran para hacerlas,
y enfrente de la tribuna oriental general
los policias nos dijeron que no habia mas cupo
que tocaba ir a la tribuna norte...
Fuimos como ovejas sin saber...
Y cuando llegamos un joven dijo que nos recomendaba mucho
hacernos hacia los extremos,
las caras de los hinchas lo decian todo,
jóvenes con todo el cuerpo tatuado de su amor al junior,
que gritaban y saltaban
y querían saber de qué equipo eramos...
Nos sentamos detras de una brava brava
pero parecía menos brava que las otras...
La policía tomaba fotos desde las gradas cada vez que algo pasaba...
peleitas....
peleitas...
hasta que al Junior le hicieron el tercer gol
y los jovenes fueron poseidos por el mismisimo diablo
no entendimos nada
vidrios, piedras, de todo
y nosotros como los otros que estaban en familia
contra la pared sin saber qué hacer...
Afuera la policía se enfrentaba a los hoooooooooliiigans barranquilleros
y volvían y entraban
y sin saber bien qué hacer
corrimos como locos para abajo
para escapar a la lluvia de vidrio y piedra
solo que abajo las puertas estaban cerradas
porque la policia antimotines no nos dejaba salir
o si saliamos nos recibian a puro bolillo...
De un lado los hoooliggansss
del otro los robocobs esos de uniforme...
Y pues en algún momento nos pudimos escapar del estadio...
Nunca más iré a un estadio
y ni sé si volveré a ver un partido...
Sólo queríamos relajarnos y pensar en otra cosa
antes de filmar el último día,
pero la idea de burro me salió cara...
En la televisión no se vió nada,
otro partido normal de final de futbol...
Qué pena
nada tiene que ver esto con la película
pero tenía que contarlo...
Lo importante es que aqui estamos...
Desde la ciénaga de Zapatosa a Bocas de Ceniza...
Hemos acabado el periplo !!!
Recorrimos 11000 kilometros,
viajamos por 16 departamentos,
no sé cuanto pescado comimos
ni cuántos hoteles conocimos,
pero sí los encuentros y todo lo que significaron para nosotros...
Estoy muy contento y casi no lo creo
el rodaje ha llegado a su fin...
Las últimas dos semanas fueron bastante dificiles,
el cansancio acumulado
y el tiempo fuera de casa
se hicieron mas pensado de lo que creía...
Mais voici donc un petit recit de la dernière semaine.
Nous étions à la cienaga de la zapatosa
la plus grande reserve d'eau douce de la Colombie...
J'avais déjà raconté Ça,
voici donc la photo de Rafael et "flat"
qui nous ont accompagné la nuit dans le bateau.
Ensuite nous avons été à Mompox
une très belle ville de la côte atlantique
qui fait concurrence à Cartagena.
Un endroit d'une autre époque où les bateaux et le commerce s'arretait
pour aller ou revenir de l'intérieur du pays.
Maintenant le Magdalena ne passe plus comme avant,
son courant s'est deplacé
il reste qu'un tout petit bras
qu'on a pris à la tombé du jour pour filmer ses rues...
Il est très dificile d'arriver à Mompox
mais c'est un rêve de voir cette ville d'autrefois...
Nous avons profité pour prendre un bain dans "la cienaga" d'a côté
vachement plus petite que la zapatosa
mais quand même
une plongé fait des gens heureux...
"Mais Vincent, il est où le bateau qui nous avait deposé ?"
Recorrimos 11000 kilometros,
viajamos por 16 departamentos,
no sé cuanto pescado comimos
ni cuántos hoteles conocimos,
pero sí los encuentros y todo lo que significaron para nosotros...
Estoy muy contento y casi no lo creo
el rodaje ha llegado a su fin...
Las últimas dos semanas fueron bastante dificiles,
el cansancio acumulado
y el tiempo fuera de casa
se hicieron mas pensado de lo que creía...
Mais voici donc un petit recit de la dernière semaine.
Nous étions à la cienaga de la zapatosa
la plus grande reserve d'eau douce de la Colombie...
J'avais déjà raconté Ça,
voici donc la photo de Rafael et "flat"
qui nous ont accompagné la nuit dans le bateau.
Ensuite nous avons été à Mompox
une très belle ville de la côte atlantique
qui fait concurrence à Cartagena.
Un endroit d'une autre époque où les bateaux et le commerce s'arretait
pour aller ou revenir de l'intérieur du pays.
Maintenant le Magdalena ne passe plus comme avant,
son courant s'est deplacé
il reste qu'un tout petit bras
qu'on a pris à la tombé du jour pour filmer ses rues...
Il est très dificile d'arriver à Mompox
mais c'est un rêve de voir cette ville d'autrefois...
Nous avons profité pour prendre un bain dans "la cienaga" d'a côté
vachement plus petite que la zapatosa
mais quand même
une plongé fait des gens heureux...
"Mais Vincent, il est où le bateau qui nous avait deposé ?"
Puis nous avons voyagé un peu plus au nord pour aller vers Zambrano y El Plato
pour filmer un endroit où le Magdalena se fait très large.
Este puente que une de manera extraña une a Zambrano con Plato
(porque ni zambrano ni Plato están a un lado
y el puente sigue el curso de una carretera que no tuvo en cuenta
las poblaciones más cercanas,
tal vez porque pasa en medio de una finca de político ?
o por una de esas razones que hacen que las obras públicas de la costa
sigan una lógica de extraterestres)
es uno de los puntos en el que vi al Magdalena más ancho...
El viento, el aire, los pájaros,
todo hace sentir el mar cerca...
y bueno,
antes del puente
había que salir de Mompox
cogiendo un ferry
que tarda casi una hora en llegar a la otra orilla
porque le toca atravezar los brazos del magdalena
para llegar a Magangué.
Durante le transcurso
un grupo de jovenes
tocó y cantó bellas cumbias originales
que nos alegraron el camino.
Voici donc le point culminant:
Bocas de ceniza,
l'endroit où le Magdalena meurt sur la mer...
Une lutte entre le courant du fleuve et les vages de la mer
font balancer les bateaux dant tous les sens...
Faire une image est presque impossible.
Vincent et moi, nous avons prit très vite le mal de mer..
Mais quand même,
on a voulu immortaliser le moment
à peine les pêcheurs nous ont deposés sur terre...
Bon, c'est une sensation bizarre
quatre mois de tournage
qui finissent ici...
Y en bocas de ceniza
mareados y cansados
pero contentos
tratamos de festejar como pudimos,
pensando en todas las personas que vimos
en todos los momentos que vivimos
en donde dormimos
en lo que escuchamos
en lo que vimos
en lo que comimos...
Cuànto quedara de todo eso en la película final ?
Y aprovecho el momento para agradecer a todas las personas que nos permitieron
hacer este viaje...
Mis dos mujeres allá a lo lejos
(que me muero de ganas de ver pronto),
mi familia,
mis amigos (los nuevos y los de siempre)
y a Vincent y a Toto por creer en la aventura
y no atreverse a decirme que lo que perseguiamos eran molinos...
Ip Ip Urrrrraaaaaaa
miércoles, 24 de junio de 2009
Desde Honda hasta la ciénaga Zapatosa, pasando por Barrancabermeja
Por diversas razones resulta cada vez más duro escribir:
emociones y cansancio...
Pero estas ultimas dos semanas de rodaje han sido toda una aventura,
bastante movidas y agitadas,
sobretodo llenas de encuentros fabulosos.
Pasamos de nuevo por Honda a visitar a la familia Robles,
unos hermanos pescadores que me contaron todos sus encuentros con el Mohán
en las horas de la siesta o de la espera,
mientras dejabamos la red trabajar en el rio para una pesca poco generosa...
Aprovechamos para visitar a Nora y su familia
y tomarnos la foto que nos habia quedado faltando la vez pasada.
Ellos viven a orillas del río en Honda
y hacen de la paciencia un arte cuando el río sube y les inunda todo...
Sólo mujeres,
los lazos familiares son dificiles
pero el afecto es enorme...
Après on est passé a Barrancabermeja
pour travailler cette fois-ci avec une autre association
qui fait un travail enorme et périlleux:
Asorvim: Association de victimes de crimes d'Etat dans le Magdalena Medio...
Un collectif qui fait face à l'impunité de l'Etat,
et pointe du doigt les crimes comis par les paramilitaires et l'armée
et pointe du doigt les crimes comis par les paramilitaires et l'armée
pendant les deux dernières decennies...
Chaque femme m'a raconté la faÇon comme son enfant, son mari, son frére
ont été assassinés, disparus.
Des recits poignants
qui mettent en rage...
À chaque maison on a été acceuillis avec beaucoup d'affection,
elles ètaient contentes de savoir que leur cas
interessaient les camèras.
Ici on est avec Lilia, Alix, Isabel et Paola...
elles ètaient contentes de savoir que leur cas
interessaient les camèras.
Ici on est avec Lilia, Alix, Isabel et Paola...
En train de profiter un petit moment de bonheur de la vie...
Agripina, une femme qui a perdu son mari,
m'a demandé
si je croyais que tout Ça était juste,
si elle pouvait se sentir en paix un jour...
Je ne savais pas quoi lui dire.
Dans le coin du quartier
un exparamilitaire, plutot jeune,
était payé par le gouvernement
pour avoir laisser les armes.
Maintenant il etait juste là,
pour surveiller qui rentrait, qui sortait...
llegamos a El Banco Magdalena
y fuimos con Rafael y Alvaro, dos pescadores,
a la cienaga de Zapatoza...
Qué hermoso lugar...
On a mangé du poisson,
on est dormi sur le bateau à la belle étoile,
Alvaro a fait même un feu dans le bateau meme,
sans toucher le bois
sans toucher le bois
en employant des plantes qui flottent sur l'eau
et qui empêchent de bruler...
La pêche a été aussi maigre
mais pour nous
ce sont eux qui on plus pêché
dans tout le film.
dans tout le film.
Dans le filet
cette jolie tortue...
La nuit on l'a mangé avec du riz...
Pas mal la viande de tortue,
mais je prefere ne plus la regarder avant de la mettre dans la cacerole...
Ahora nos queda una semana...
Vamos para Mompos, Zambrano y llegamos a Barranquilla
para ver ganar al Junior.
para ver ganar al Junior.
Un abrazo para mis padres y Cati.
Un beso para Lila y Manon.
viernes, 12 de junio de 2009
Desde Neiva hacia Cartago de nuevo
Después de Villavieja
estuvimos en Neiva
con "Jácaro"
un escultor que le jaló durante mucho tiempo a la pesca
y que se conoce bien el río.
Estaba muy ocupado preparando las carrozas para el "San Pedro"
pero nos sacó un tiempo y fuimos juntos por el río...
Él nos contó muchas cosas
sobretodo el "don" que tiene para rescatar los cuerpos,
incluso de ahogados en los que él descubrió rostros amigos...
Despues lo dejamos con las fiestas
para irnos hasta Cartago
que no queda para nada al lado del río magdalena,
pero el río Cauca es su hermano menor.
Alors pour aller à Cartago
il faut traverser la cordillère centrale
et passer à côté des neiges éternelles
comme "el nevado del Ruiz",
que voici...
La montée en voiture est rude
on doit passer "el alto de la línea"
souvent couvert de brouillard
et derrière une longue file de camions...
Une remonté lente et à être concentré...
Mais on a eu de la chance:
il a fait beau et sourtout
c'était le jour dupassage du tour de Colombie.
Les cyclistes allaient faire le même parcours
quelques heures après
et la police empêchait aux camions de monter
pendant qu'on filait vers le sommet...
Este es el premio de montaña hacia la línea que nos ganamos meritoriamente...
Este es el premio de montaña hacia la línea que nos ganamos meritoriamente...
Entendimos porque estabamos cubiertos de puntitos rojos desde hace tres meses:
los mosquitos predicen el futuro...
Bueno
solo falto algo de público para apoyarnos en el esfuerzo
pero la subida a la línea la hicimos en tiempo record
porque no había ni un solo camión...
El retorno es otra historia.
Y aqui estamos con María Isabel y su marido Luis Eduardo,
acompañados de Yorlady
la artista pereirana con la que trabaja Gabriel...
Pasamos un día extraordinario
rodando
y charlando,
con tiempo y tranquilidad
y mucho afecto.
à côté du Cauca
où elle a vu des centaines des corps passer...
Elle les a décrit un à un
et travaille sur un texte qui s'appelle
"funerales en el cauca"
que j'aimerais beaucoup faire lire...
En tout cas,
elle l'a déjà fait pour le film...
Tiempo de baño
Hasta ahora no nos habíamos bañado en el río,
los sitios que habíamos visto no se prestaban demasiado.
Pero con Gilbert,
un joven del resguardo del desierto de la tatacoa,
dimos el pasito.
Nos llevó a un sitio medio pando de unos metros
del que no se podía salir porque la corriente era fuerte
y el resto del río profundo
y nos divertimos a contradecir al río...
Nadie ganó,
la corriente era efectivamente fuerte
y nos quedó imposible mantenernos en el mismo lugar.
Gilbert est un jeune indien
du "resguardo" de la Tatacoa.
"Resguardo" est une extention de terre qui appartient à une collectivité d'indiens.
Il nous a fait découvrir les tombes et les ruines des habitations de ses ancêtres...
Il avait sur lui trois beaux bracelets verts et dorés
qu'il avait fait petit à petit avec toutes ses découvertes de pierres précieuses des indiens dans la région.
Aprés l'avoir filmé ils nous a invité à nous baigner dans le Magdalena,
et on l'a fait pour la première fois...
Le courrant était trop fort,
impossible de se tenir debout dans le même endroit...
Voici donc le jeu que personne n'a gagné...
Puis,
il y a eu un petit moment pour la détente...
Et j'ai commencé à filer de conseils au futur champion du billard à
"tres bandas".
Dans tous les villages qu'on a visité on lui a mis les mêmes surnoms:
"le géometre", "le mathématicien" ou tout simplement "la terreur"...
los sitios que habíamos visto no se prestaban demasiado.
Pero con Gilbert,
un joven del resguardo del desierto de la tatacoa,
dimos el pasito.
Nos llevó a un sitio medio pando de unos metros
del que no se podía salir porque la corriente era fuerte
y el resto del río profundo
y nos divertimos a contradecir al río...
Nadie ganó,
la corriente era efectivamente fuerte
y nos quedó imposible mantenernos en el mismo lugar.
Gilbert est un jeune indien
du "resguardo" de la Tatacoa.
"Resguardo" est une extention de terre qui appartient à une collectivité d'indiens.
Il nous a fait découvrir les tombes et les ruines des habitations de ses ancêtres...
Il avait sur lui trois beaux bracelets verts et dorés
qu'il avait fait petit à petit avec toutes ses découvertes de pierres précieuses des indiens dans la région.
Aprés l'avoir filmé ils nous a invité à nous baigner dans le Magdalena,
et on l'a fait pour la première fois...
Le courrant était trop fort,
impossible de se tenir debout dans le même endroit...
Voici donc le jeu que personne n'a gagné...
Puis,
il y a eu un petit moment pour la détente...
Et j'ai commencé à filer de conseils au futur champion du billard à
"tres bandas".
Dans tous les villages qu'on a visité on lui a mis les mêmes surnoms:
"le géometre", "le mathématicien" ou tout simplement "la terreur"...
lunes, 8 de junio de 2009
El Mohán...
Pues tranquilo Nicolás que no me esperaba a los saltos de Niagara pero con tantas brujerías quizás me esperaba encontrar a mi meiguita pero hasta ahora nada...
Donc le mohán...comment dire...
En fait c'est très dificile car depuis quelques temps il se montre très timide et de moins en moins de gens arrivent à le voir. Il semblerait qu'il habite dans les profondeurs du Rio Magdalena et qu'il vienne de temps en temps jouer des tours aux pêcheurs et aux jolies filles venant se baigner.
...
Et soudain, au bord de la route il nous ait apparu...
tout ce voyage pour finalement le rencontrer ici sur la place de l'Espinal, alors que nous étions passés devant déjà tant de fois... dois-je te remercier Nico de cette bonne excuse du film pour nous faire passer par tous les sites les plus magiques et magnifiques du pays ?
Entonces tantos kilometros para encontrarle en una plazita mientras estabamos bebiendo una avena... pues gracias Nicolás porque el pretexto era perfecto ya solo nos toca llegar al mar caribe para descansar de esa caza a las brujerías...
et pour ma sorcière bien aimée... je garde espoir
Donc le mohán...comment dire...
En fait c'est très dificile car depuis quelques temps il se montre très timide et de moins en moins de gens arrivent à le voir. Il semblerait qu'il habite dans les profondeurs du Rio Magdalena et qu'il vienne de temps en temps jouer des tours aux pêcheurs et aux jolies filles venant se baigner.
...
Et soudain, au bord de la route il nous ait apparu...
tout ce voyage pour finalement le rencontrer ici sur la place de l'Espinal, alors que nous étions passés devant déjà tant de fois... dois-je te remercier Nico de cette bonne excuse du film pour nous faire passer par tous les sites les plus magiques et magnifiques du pays ?
Entonces tantos kilometros para encontrarle en una plazita mientras estabamos bebiendo una avena... pues gracias Nicolás porque el pretexto era perfecto ya solo nos toca llegar al mar caribe para descansar de esa caza a las brujerías...
et pour ma sorcière bien aimée... je garde espoir
jueves, 4 de junio de 2009
En Acevedo
Vincent n'a pas encore osé sa description du Mohán,
à un mois de la fin du tournage
je commence à m'inquieter,
peut-être que j'aurais dû prendre le temps pour lui expliquer,
peut-être qu'il attend toujours de voir les chutes du Niagara
quelque part dans notre trajet...
Qui sait ?
Sinon nous avons atterri à Acevedo
un village qui vit du Café à quelques heures au nord-est de San Agustín
pour voir Rosa,
une paysanne Andaqui
qui a vecu beaucoup d'histoires
dont une rencontre avec El duende et le Mohán...
Notre accord il y a deux ans
avait été
de faire une bonne soupe de poulet
avec une poule que j'allais ramener...
Je lui ai dit: "la voici !
je veux te filmer en train de la déplumer,
elle m'a repondu je veux bien
mais toi aussi tu dois la déplumer...
Donc me voici en train de faire ça pour la première fois de ma vie...
Rosa me acuerda mucho de doña Carmen,
la misma manera de contar las historias,
el mismo humor
y uno se siente tan bien a su lado...
Creo que la mujer campesina tiene eso que el hombre esconde,
es generosa cuando entrega su confianza
y lo trata a uno como su igual,
no esconde una segunda intencion
ni intenta "tumbarlo" porque es un turista de plata
o un bogotano de otro mundo...
Es tan pero tan agradable sentirse iguales
en este pais en el que
la divina providencia
la camandula
y los meros machos
que controlan el pais como si fuesen fincas de hace dos siglos
nos dividen y aislan
con tanta facilidad...
Con doña Rosa pelar la gallina
como ella me enseña
es todo un placer
y aunque dudo
que sea capaz de repetir sus gestos
para hacer un sancocho tan bueno como el de ella
me agrado mucho que me explicara como hacerlo de A a Z...
Nous ne sommes resté que deux jours,
mais c'etait suffisant pour fêter
autour d'une bonne tarte
qu'on a partagé sans aucune symetrie,
tout pour nous
rien pour elle,
Rosa tient à nous gater en nous faisant manger tout ce qu'elle peut...
C'était une belle façon de passer l'après-midi...
la caméra est resté dans son sac...
Toto voulait un peu de ses fleurs
et Rosa est allée lui chercher
le plus grand bouquet que j'ai jamais vu...
Y a proposito de Toto
hoy lo dejamos en el terminal del Huila,
esperando la flota
con sus botas en la mochila
y todo el espacio
para ese ramillete tan grande como él...
Me lo imagino llegando a Bogotá y montándose en el Transmilenio repleto,
"permiso", "permiso"...
Et voici cette pierre que Rosa a nettoyée et soulignée pour nous,
une pierre à côté du fleuve
qui garde un message indien
dons nous avons quelques idées...
Qué piensan ustedes que significa ?
à un mois de la fin du tournage
je commence à m'inquieter,
peut-être que j'aurais dû prendre le temps pour lui expliquer,
peut-être qu'il attend toujours de voir les chutes du Niagara
quelque part dans notre trajet...
Qui sait ?
Sinon nous avons atterri à Acevedo
un village qui vit du Café à quelques heures au nord-est de San Agustín
pour voir Rosa,
une paysanne Andaqui
qui a vecu beaucoup d'histoires
dont une rencontre avec El duende et le Mohán...
Notre accord il y a deux ans
avait été
de faire une bonne soupe de poulet
avec une poule que j'allais ramener...
Je lui ai dit: "la voici !
je veux te filmer en train de la déplumer,
elle m'a repondu je veux bien
mais toi aussi tu dois la déplumer...
Donc me voici en train de faire ça pour la première fois de ma vie...
Rosa me acuerda mucho de doña Carmen,
la misma manera de contar las historias,
el mismo humor
y uno se siente tan bien a su lado...
Creo que la mujer campesina tiene eso que el hombre esconde,
es generosa cuando entrega su confianza
y lo trata a uno como su igual,
no esconde una segunda intencion
ni intenta "tumbarlo" porque es un turista de plata
o un bogotano de otro mundo...
Es tan pero tan agradable sentirse iguales
en este pais en el que
la divina providencia
la camandula
y los meros machos
que controlan el pais como si fuesen fincas de hace dos siglos
nos dividen y aislan
con tanta facilidad...
Con doña Rosa pelar la gallina
como ella me enseña
es todo un placer
y aunque dudo
que sea capaz de repetir sus gestos
para hacer un sancocho tan bueno como el de ella
me agrado mucho que me explicara como hacerlo de A a Z...
Nous ne sommes resté que deux jours,
mais c'etait suffisant pour fêter
autour d'une bonne tarte
qu'on a partagé sans aucune symetrie,
tout pour nous
rien pour elle,
Rosa tient à nous gater en nous faisant manger tout ce qu'elle peut...
C'était une belle façon de passer l'après-midi...
la caméra est resté dans son sac...
Toto voulait un peu de ses fleurs
et Rosa est allée lui chercher
le plus grand bouquet que j'ai jamais vu...
Y a proposito de Toto
hoy lo dejamos en el terminal del Huila,
esperando la flota
con sus botas en la mochila
y todo el espacio
para ese ramillete tan grande como él...
Me lo imagino llegando a Bogotá y montándose en el Transmilenio repleto,
"permiso", "permiso"...
Et voici cette pierre que Rosa a nettoyée et soulignée pour nous,
une pierre à côté du fleuve
qui garde un message indien
dons nous avons quelques idées...
Qué piensan ustedes que significa ?
Últimos días en San Agustín
La fin de notre voyage à San Agustín
a été mouvementé...
à peine nous sommes descendus des cheveaux
qu'il a fallut courrir,
garder les bottes,
et partir avec José Obando,
un vieux paysan qui a fait de tout,
donc pêcheur à ses heures,
et qui a entendu la musique que le Mohán
jouait derrière les chutes d'eau...
Nous en avons trouvé une avec lui...
Y no tuvimos el tiempo
ni de bañarnos esta vez.
José Obando se sentó sobre una piedra
a contemplar la caida
y a rememorar las veces
en que frente a una
tres veces más alta
veía a una personita pequeña
tocar la guitarra o la flauta
toda la tarde...
Él rememoró para nosotros esos tiempos de antes
cuando era joven
y no dejaba perder una sola bestia en la montaña,
cuando salía de caza y volvía con presa,
cuando la pobreza no era tan dura
y siempre conseguía qué comer...
Et puis je crois
que maintentant c'est bien
d'expliquer qui est le mohán,
pour ceux qui ne savent pas
et qui malgré cela
suivent nos histoires...
Mais je crois que le plus indiqué pour le faire
est Vincent
(comme ça je m'assure qu'après tous ce temps
il a ccommencé à saisir qu'est-ce qu'on fait ici).
Y ahora
otro descubrimiento
en la serie
novedades desde San Agustín
una estatua milenaria,
más bien tres,
que representan algo que nos escapa...
Tal vez ustedes sepan qué...
Mais je commence à croire que Toto avec ce dessin
a voulu nous dire quelque chose
par rapport à notre système de tournage,
c'est vrai qu'on ne fait pas un video-clip
et qu'on tourne des longs plans,
mais de là à ne pas bouger...
Il faut voir Vincent comment il fait pour tenir la perche au même endroit
après une demi-heure du plan...
Y estamos festejando los diez mil kilometros del carrito
un prestamo de mis padre
para que el hijo no se quedara con los crespos hechos
y pudiera hacer la pelicula con la que sueña desde hace tres años
asi no haya podido coseguir los millones que cuesta alquilar una camioneta...
Gracias a mi madrecita
por dejarme rodar los 7000 kilometros
con este carrito
por las rutas de Colombia...
Un beso para ella...
Ip ip urraaaa....
(y no es demagogia)
domingo, 31 de mayo de 2009
Hacia las alturas del nacimiento del magdalena
Un abrazo para el padre
uno de los seguidores mas fieles de este blog
y que viaja con nosotros de esta manera
en la película que era sobre él
y se deslizó poco a poco a lo que es ahora.
Que no se preocupe porque en este lugar en el que estoy parado
él dió una charlita a unos estudiantes
hace mucho tiempo
yo era pequeño pero me impactó tanto
que algo hizo en mí
y hoy estoy aquí pensando en él
y en la misma pose
en que nos tomamos la foto juntos...
Bueno,
algo más serio
pero es el sol
que cae duro...
Et puis voilá qu'on est parti
de San Agustin vers les hauteurs
en suivant le parcours du Magdalena
à cheval.
Un voyage incroyable
entourés pour une vegetation vièrge
qui laissait la place juste pour marcher
sur le chemin millenaire
construit certainement par des mains indiens
en plusieurs générations...
Un voyage à faire absolument, j'amenerais ici Lila et Manon
sans la pression sur le dos de faire un film...
Mon cheval était costaud, "el negro",
capable de me porter
avec l'immanquable pied...
Un peu lourd à prendre à chaque fois que je voulais filmer...
Voici donc qui a essayé de me depaser à plusieurs reprises
mais il pouvait rien faire
tellement la route était étroite,
malgré ces annés d'experience comme jockey...
No llegamos hasta el nacimiento del rio
ya habíamos estado en la laguna a principios del rodaje,
pero nos econtramos con el magdalena en su version más primitiva
lleno de musgo
verde, negro y hasta rojo
con sus orillas repletas de densos árboles
y ni pescador ni casa a su lado, algo exepcional...
Nuestro guía fue Parmenides
uno de los guardaparques de esta zona hermosa
y gracias a él pudimos hacernos un caminito entre la frondosa vegetación
para acercarnos al río.
Y este es el punto máximo de llegada,
una caida de uno de los afluentes del magdalena...
no sé cuantos metros tenga...
Vincent disait 50 metres de chute,
moi et Parmeniedes 30 metres
on a laissé à 40 métres,
mais en fait
il s'agisait juste d'une petite portion...
L'emotion de se trouver devant
pour être trempé en quelques secondes,
ce bruit,
ce vert partout...
Je pars fatigué mais plein d'énérgie...
Desde la caida de la Gaitana a San Agustín
Nous sommes dans le même endroit
dont un "conquistador",
le nom m'echappe,
a prit vengeance
de la "Gaitana",
une belle femme
lider d'un groupe indienne Pijao
qui avait refusée ses avances.
Pour la punir,
el conquistador
avait jetté son fils dans le ravin
devant les yeux de la gaitana...
Sa vengeance à elle a été aussi cruel
dit l'histoire dont on nous racontent,
el conquistador a perdu ses yeux
pour être tiré par des chevaux
jusqu'à sa mort
Le lieu continue à servir pour la même chose,
des corps sont jettés du même point...
Algunos metros abajo
el Magdalena no para de moverse
y mientras se le mira
uno se marea un poco
y da unos pasitos atrás
para no correr la misma suerte del hijo de la Gaitana
arrojado por el conquistador
ni por las otras personas
mas recientemente arrojadas
en el último capítulo del nuestro pronto olvido,
tiempos cortos
que pescadores y chamanes
me recuerdan cuando les pregunto por el sitio
y que aún no han sido escrito como se debería...
Así fuimos llegando a San Agustín,
para descubrir la nueva estatuaria
postmoderna
y muy al gusto nadinospinesco
Voici donc la nouvelle statue trouvé par Vincent
lors d'un deplacement inocent
dans le parc de San Agustin
un des lieux que j'aime le plus de mon pays...
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