lunes, 8 de junio de 2009

El Mohán...

Pues tranquilo Nicolás que no me esperaba a los saltos de Niagara pero con tantas brujerías quizás me esperaba encontrar a mi meiguita pero hasta ahora nada...

Donc le mohán...comment dire...

En fait c'est très dificile car depuis quelques temps il se montre très timide et de moins en moins de gens arrivent à le voir. Il semblerait qu'il habite dans les profondeurs du Rio Magdalena et qu'il vienne de temps en temps jouer des tours aux pêcheurs et aux jolies filles venant se baigner.
...
Et soudain, au bord de la route il nous ait apparu...



tout ce voyage pour finalement le rencontrer ici sur la place de l'Espinal, alors que nous étions passés devant déjà tant de fois... dois-je te remercier Nico de cette bonne excuse du film pour nous faire passer par tous les sites les plus magiques et magnifiques du pays ?
Entonces tantos kilometros para encontrarle en una plazita mientras estabamos bebiendo una avena... pues gracias Nicolás porque el pretexto era perfecto ya solo nos toca llegar al mar caribe para descansar de esa caza a las brujerías...


et pour ma sorcière bien aimée... je garde espoir

jueves, 4 de junio de 2009

En Acevedo

Vincent n'a pas encore osé sa description du Mohán,
à un mois de la fin du tournage
je commence à m'inquieter,
peut-être que j'aurais dû prendre le temps pour lui expliquer,
peut-être qu'il attend toujours de voir les chutes du Niagara
quelque part dans notre trajet...
Qui sait ?

Sinon nous avons atterri à Acevedo
un village qui vit du Café à quelques heures au nord-est de San Agustín
pour voir Rosa,
une paysanne Andaqui
qui a vecu beaucoup d'histoires
dont une rencontre avec El duende et le Mohán...
Notre accord il y a deux ans
avait été
de faire une bonne soupe de poulet
avec une poule que j'allais ramener...
Je lui ai dit: "la voici !
je veux te filmer en train de la déplumer,
elle m'a repondu je veux bien
mais toi aussi tu dois la déplumer...
Donc me voici en train de faire ça pour la première fois de ma vie...



Rosa me acuerda mucho de doña Carmen,
la misma manera de contar las historias,
el mismo humor
y uno se siente tan bien a su lado...
Creo que la mujer campesina tiene eso que el hombre esconde,
es generosa cuando entrega su confianza
y lo trata a uno como su igual,
no esconde una segunda intencion
ni intenta "tumbarlo" porque es un turista de plata
o un bogotano de otro mundo...
Es tan pero tan agradable sentirse iguales
en este pais en el que
la divina providencia
la camandula
y los meros machos
que controlan el pais como si fuesen fincas de hace dos siglos
nos dividen y aislan
con tanta facilidad...
Con doña Rosa pelar la gallina
como ella me enseña
es todo un placer
y aunque dudo
que sea capaz de repetir sus gestos
para hacer un sancocho tan bueno como el de ella
me agrado mucho que me explicara como hacerlo de A a Z...

Nous ne sommes resté que deux jours,
mais c'etait suffisant pour fêter
autour d'une bonne tarte
qu'on a partagé sans aucune symetrie,
tout pour nous
rien pour elle,
Rosa tient à nous gater en nous faisant manger tout ce qu'elle peut...
C'était une belle façon de passer l'après-midi...
la caméra est resté dans son sac...



Toto voulait un peu de ses fleurs
et Rosa est allée lui chercher
le plus grand bouquet que j'ai jamais vu...



Y a proposito de Toto
hoy lo dejamos en el terminal del Huila,
esperando la flota
con sus botas en la mochila
y todo el espacio
para ese ramillete tan grande como él...
Me lo imagino llegando a Bogotá y montándose en el Transmilenio repleto,
"permiso", "permiso"...



Et voici cette pierre que Rosa a nettoyée et soulignée pour nous,
une pierre à côté du fleuve
qui garde un message indien
dons nous avons quelques idées...

Qué piensan ustedes que significa ?

Últimos días en San Agustín



La fin de notre voyage à San Agustín
a été mouvementé...
à peine nous sommes descendus des cheveaux
qu'il a fallut courrir,
garder les bottes,
et partir avec José Obando,
un vieux paysan qui a fait de tout,
donc pêcheur à ses heures,
et qui a entendu la musique que le Mohán
jouait derrière les chutes d'eau...
Nous en avons trouvé une avec lui...

Y no tuvimos el tiempo
ni de bañarnos esta vez.
José Obando se sentó sobre una piedra
a contemplar la caida
y a rememorar las veces
en que frente a una
tres veces más alta
veía a una personita pequeña
tocar la guitarra o la flauta
toda la tarde...
Él rememoró para nosotros esos tiempos de antes
cuando era joven
y no dejaba perder una sola bestia en la montaña,
cuando salía de caza y volvía con presa,
cuando la pobreza no era tan dura
y siempre conseguía qué comer...



Et puis je crois
que maintentant c'est bien
d'expliquer qui est le mohán,
pour ceux qui ne savent pas
et qui malgré cela
suivent nos histoires...
Mais je crois que le plus indiqué pour le faire
est Vincent
(comme ça je m'assure qu'après tous ce temps
il a ccommencé à saisir qu'est-ce qu'on fait ici).

Y ahora
otro descubrimiento
en la serie
novedades desde San Agustín
una estatua milenaria,
más bien tres,
que representan algo que nos escapa...
Tal vez ustedes sepan qué...

Mais je commence à croire que Toto avec ce dessin
a voulu nous dire quelque chose
par rapport à notre système de tournage,
c'est vrai qu'on ne fait pas un video-clip
et qu'on tourne des longs plans,
mais de là à ne pas bouger...
Il faut voir Vincent comment il fait pour tenir la perche au même endroit
après une demi-heure du plan...



Y estamos festejando los diez mil kilometros del carrito
un prestamo de mis padre
para que el hijo no se quedara con los crespos hechos
y pudiera hacer la pelicula con la que sueña desde hace tres años
asi no haya podido coseguir los millones que cuesta alquilar una camioneta...
Gracias a mi madrecita
por dejarme rodar los 7000 kilometros
con este carrito
por las rutas de Colombia...
Un beso para ella...
Ip ip urraaaa....
(y no es demagogia)

domingo, 31 de mayo de 2009

Hacia las alturas del nacimiento del magdalena



Un abrazo para el padre
uno de los seguidores mas fieles de este blog
y que viaja con nosotros de esta manera
en la película que era sobre él
y se deslizó poco a poco a lo que es ahora.
Que no se preocupe porque en este lugar en el que estoy parado
él dió una charlita a unos estudiantes
hace mucho tiempo
yo era pequeño pero me impactó tanto
que algo hizo en mí
y hoy estoy aquí pensando en él
y en la misma pose
en que nos tomamos la foto juntos...
Bueno,
algo más serio
pero es el sol
que cae duro...

Et puis voilá qu'on est parti
de San Agustin vers les hauteurs
en suivant le parcours du Magdalena
à cheval.
Un voyage incroyable
entourés pour une vegetation vièrge
qui laissait la place juste pour marcher
sur le chemin millenaire
construit certainement par des mains indiens
en plusieurs générations...
Un voyage à faire absolument, j'amenerais ici Lila et Manon
sans la pression sur le dos de faire un film...
Mon cheval était costaud, "el negro",
capable de me porter
avec l'immanquable pied...
Un peu lourd à prendre à chaque fois que je voulais filmer...



Voici donc qui a essayé de me depaser à plusieurs reprises
mais il pouvait rien faire
tellement la route était étroite,
malgré ces annés d'experience comme jockey...



No llegamos hasta el nacimiento del rio
ya habíamos estado en la laguna a principios del rodaje,
pero nos econtramos con el magdalena en su version más primitiva
lleno de musgo
verde, negro y hasta rojo
con sus orillas repletas de densos árboles
y ni pescador ni casa a su lado, algo exepcional...
Nuestro guía fue Parmenides
uno de los guardaparques de esta zona hermosa
y gracias a él pudimos hacernos un caminito entre la frondosa vegetación
para acercarnos al río.



Y este es el punto máximo de llegada,
una caida de uno de los afluentes del magdalena...
no sé cuantos metros tenga...

Vincent disait 50 metres de chute,
moi et Parmeniedes 30 metres
on a laissé à 40 métres,
mais en fait
il s'agisait juste d'une petite portion...
L'emotion de se trouver devant
pour être trempé en quelques secondes,
ce bruit,
ce vert partout...
Je pars fatigué mais plein d'énérgie...

Desde la caida de la Gaitana a San Agustín



Nous sommes dans le même endroit
dont un "conquistador",
le nom m'echappe,
a prit vengeance
de la "Gaitana",
une belle femme
lider d'un groupe indienne Pijao
qui avait refusée ses avances.
Pour la punir,
el conquistador
avait jetté son fils dans le ravin
devant les yeux de la gaitana...
Sa vengeance à elle a été aussi cruel
dit l'histoire dont on nous racontent,
el conquistador a perdu ses yeux
pour être tiré par des chevaux
jusqu'à sa mort
Le lieu continue à servir pour la même chose,
des corps sont jettés du même point...

Algunos metros abajo
el Magdalena no para de moverse
y mientras se le mira
uno se marea un poco
y da unos pasitos atrás
para no correr la misma suerte del hijo de la Gaitana
arrojado por el conquistador
ni por las otras personas
mas recientemente arrojadas
en el último capítulo del nuestro pronto olvido,
tiempos cortos
que pescadores y chamanes
me recuerdan cuando les pregunto por el sitio
y que aún no han sido escrito como se debería...

Así fuimos llegando a San Agustín,
para descubrir la nueva estatuaria
postmoderna
y muy al gusto nadinospinesco




Voici donc la nouvelle statue trouvé par Vincent
lors d'un deplacement inocent
dans le parc de San Agustin
un des lieux que j'aime le plus de mon pays...

En Piedrapintada

Hacía más de una semana que no podíamos escribir algo...
Y ahora hay tanto que contar y tan poco tiempo.
Esta semana que pasó comenzamos nuestro trayecto con "Piedrapintada"
un legado de los indígenas ubicado entre la carretera hacia Neiva y el Magdalena
en la que muchas tribus dejaron sus dibujos,
parece que era un sitio de intercambio,
pero con tantos "parece"...
Lo único que nos queda hoy en día es esto:




J'etais devant cette pierre
un peu deçu,
il m'était très compliqué de la filmer
sans montrer toute la structure de protection
plutôt môche et qui cassait sa force.
En tant que lieu d'échange millenaire entre plusieurs tribus indiennes
je m'attendais à la voir au millieu d'une végetation dense
juste à côté du fleuve.
Mais elle était comme oublié sous un toit rouge de zinc
et une barrière delabrée.
Alors j'ai commencé à filmer ses detailles
et peu à peu
ils sont prit un sens nouveau et fort
que je n'avais pas vu d'emblé.
Comme devant le tableau "les mangeurs de pommes de terre"
qui oblige à l'oeil à s'habituer au sombre de la chambre
pour découvrir tous les detailles,
ici il fallait s'habituer au tracé
et isoler les figures
pour découvrir, à l'aide de la lumière,
un sens qui reliait les figures.
C'était très special pour moi,
comme un cadeau du temps.
À nouveau la même chose:
on arrive avec une idée,
on est deçu, ce n'est pas ce qu'on croyait,
mais on reste quand même
et on decouvre quelque chose d'autre
d'aussi fort et, en plus, inantendu...
Je vous laisse maintenant faire du même devant
cette forme:




Despues de mucho filmar la piedra
los ojos de la figura me parecieron evidentes,
de pronto una nueva expresion para esta figura
que le daba un sentido distinto a lo que estaba al lado...
Así me puse a ver la piedra de nuevo
y las figuras comenzaron a hablarme,
me acordé de lo que me había enseñado Milo en la laguna de la Magdalena
mientras mambeábamos,
lo primero que uno tiene de la naturaleza es la imagen
despues, con algo de suerte y concentración, el color
y solo al final, si se está bien dispuesto, el sonido,
solo alli las cosas nos hablan
y presentan su sentido...
Me toco pasar un tiempo para poder sentir que algo habia desentrañado de "piedrapintada"
aún despues de tantos miles de años de haber sido hecha...
Era el primer día de la semana....
Lo que siguió estuvo a la altura...

domingo, 24 de mayo de 2009



Le mohán avec son micro !

Hola,
Estuvimos en Honda esta semana
y nos fue muy bien.
Despues de la pausa de casi un mes
teníamos muchas energias para recomenzar.
Filmamos a Nora
una joven de 17 años
que vive al lado del río
con su mamá,
su hijo
y sus vecinos.
Nos recibieron con mucho entusiasmo y calor
y pudimos ocupar un pequeño espacio en su casa
para filmarlas en medio de su cotidiano:
fuimos a pescar, a nadar, a leer el tábaco y a discutir sobre el Mohán...
Me encontré de nuevo con lo que más me gusta del documental,
descubrir la vida mientras se está filmando
y obtener algo que no se esperaba,
algo que sobrepasa con creces lo que se tenía en la cabeza
y que de alguna forma lo une a uno con la persona que está filmando...
Buen comienzo...

Et bien,
la retrouvaille avec le documentaire a été incroyable cette semaine,
nous avons partagé un peu de la vie de Nora
une jeune fille qui habite a côté du Magdalena
et qui fait de tout pour pouvoir survivre...
Elle nous a laissé l'accompagner dans un quotidien
qu'elle a construit pour nous faire plaisir en fonction de notre sujet:
nous sommes allé à la pêche, nous avons nagé, nous avons lu le futur dans le tabac,
comme le faisait le Mohán...
Dans l'ivresse du travail
nous avons oublié de faire des photos de Nora
ainsi que quelques plans pour le film,
Nora a du partir d'urgence et nous avons du laisser un peu de travail pour une autre fois...
C'était une belle rencontre avec ce qui me plait le plus du documentaire : sentir qu'on créé quelque chose au moment même où on filme, voir comment le réel devient autre chose de ce qu'on croyait en depassant nos attentes...
Bref, c'était une belle petite semaine
un peu courte...
On n'en a jamais assez.

Et la cerise sur le gateau
c'était notre visite à Carmen et Ruder,
les personnages de "En lo Escondido".
Carmen a vendu sa ferme
pour presque rien,
mais elle se sent mieux comme ça,
sa santé lui exige une certain calme
qu'elle obtient à San Juan
dans sa nouvelle maison
très colorée et accueillante.
Nous avons mangé chez sa fille
qui est venue au village
pour gérer un retaurant-Hôtel.
Ruder s'est preparé pour jouer au Tejo
en essayant de degonflé sa joue à cause d'un terrible abcès...
Carmen était comme d'habitude
pleine d'histoires et d'affections.



Ruder se divierte un poco con Carmen
que quería una foto de sus uñas
para que le quedara como recuerdo
porque ahora que ayuda a su hija en el restaurante
le toca cortárserlas.
Nos devolvimos de Honda por el camino de Mariquita,
pasando por Armero y subiendo por Cambao...
Una carretera llena de "derrumbos" o "volcanes" como les dicen en el campo.
Me acordé de una historia que nos contaron al principio del viaje,
un campesino que se ganaba la vida ayudando a la gente a pasar una carretera
en la que se había caido una gran cantidad de tierra y piedras.
Cuando vinieron los camiones para arreglar la carretera
él se había puesto muy bravo
y no quería que trabajaran,
porque ese era "su" derrumbo,
el que le daba para comer a diario...
Pero divago un poquito...
Despues de esa estadía en Honda y el encuentro con Carmen y Ruder
salimos hoy, domingo,
para San Agustín,
al sur de Colombia,
esta vez vamos a recorrer el río en su movimiento natural
y con suerte llegaremos a Barranquilla a finales de junio, principios de Julio...